Le Club Halieutique Interdépartemental contribue au développement du tourisme pêche depuis plus de cinquante ans dans 36 départements du Grand Sud. Ses accords de réciprocité avec l'Entente Halieutique du Grand Ouest et l'Union Réciprocitaire du Nord Est élargissent à la quasi-totalité du territoire national cette liberté de circuler et de pratiquer offerte à 1.500.000 pêcheurs français.

Plus de 50% des pêcheurs qui adhérent au Club Halieutique Interdépartemental pratiquent occasionnellement ou plus régulièrement en mer, et recherchent notamment le bar, qu’ils vivent ou non dans un département côtier.

Or, un vent de colère souffle aujourd'hui parmi ces amateurs de la pêche du bar confrontés désormais à l'interdiction totale de conserver le moindre poisson de cette espèce emblématique sur une partie de nos côtes de l'Atlantique au nord du 48ème parallèle et à de sévères limitations imposées plus au sud, dans le golfe de Gascogne, alors qu'au même moment s'exerce une pêche professionnelle du bar, autorisée sur les zones de fraie en pleine période de reproduction, de fin décembre à fin mars.

Alerté par nombre de ses adhérents, le Club Halieutique Interdépartemental partage leur émoi et apporte son entier soutien aux pêcheurs de loisir qui, ces derniers jours et semaines, ont fait entendre les voix de la protestation contre cette situation absurde, qui bafoue les principes de durabilité, dans une exploitation excessive et inéquitable de la ressource halieutique au profit de la pêche professionnelle, et au détriment du poids économique considérable généré par la pêche de loisir comme cela s’est produit pour les espèces amphihalines telles que l’anguille et l’alose.